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    Industries

    Des cobots et des hommes : une alliance efficace

    jeu 08/12/2016 - 15:33

    Dans la famille « robots », se trouvent des machines qui travaillent « main dans la main » avec l’homme. Conçues comme de véritables assistants, elles déchargent l’opérateur des tâches fastidieuses.

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    Travailler avec l’homme et non à sa place, telle est la mission d’un robot collaboratif ou cobot (de l’anglais « collaborativ robots »). En contact direct avec l’opérateur, il libère les mains humaines des opérations répétitives : les employés peuvent ainsi se concentrer sur les activités qui sont réellement sources de valeur ajoutée.

    Adaptable et polyvalent, le cobot n’a pas d’application définie (c’est-à-dire de programme, ni d’outil), ce qui le distingue des robots classiques. La précision du geste, inatteignable par l’homme, en fait un partenaire précieux.
    Automobile, pharmacie, cosmétique, électroménager… ce type de robots se développe de plus en plus dans de nombreux secteurs de l’industrie, où ils contribuent à améliorer la productivité et à réduire les risques de TMS (Troubles musculo-squelettiques).

    Cobots : des machines sûres

    Destinés à interagir avec l’Homme au sein d’un espace de travail partagé, les robots collaboratifs sont moins dangereux que d’autres machines. L’un des avantages de leur faible dangerosité : il n’est pas nécessaire de mettre en place les « cages » habituellement utilisées pour éviter les accidents dans la zone de travail qui les entoure.

    Leur proximité avec l’humain réclame cependant des exigences de sécurité supérieures. Certains sont équipés de capteurs de détection permettant de reconnaître un environnement mouvant et de savoir où se trouvent les opérateurs. D’autres sont conçus pour stopper immédiatement le travail en cas de contact involontaire.

    Une fiabilité proche de 100%

    De par leur conception, les cobots sont des machines intrinsèquement fiables. Cette fiabilité est également assurée par la redondance : on peut ainsi multiplier le nombre de capteurs (redondance bicanal, par exemple), on peut aussi utiliser la redondance croisée, où chaque canal effectue son travail mais surveille que l’autre le fait aussi. Pour aller encore plus loin, on peut faire en sorte que chaque canal vérifie les résultats des autres canaux. Le taux de fiabilité alors obtenu est proche de 100%.

    Fiables et sûrs, les robots collaboratifs sont cependant soumis à la directive « machines », à l’image des équipements industriels et autres robots. Il est donc indispensable de vérifier leur conformité à cette directive. Par ailleurs, si le cobot ne présente aucun danger par lui-même, le risque peut apparaître selon l’outil qu’on lui attribue. De ce fait, l’utilisateur doit être formé au fonctionnement du cobot ainsi qu’à la bonne utilisation de l’outil.

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